Tim Tebow a été titularisé comme quarterback, le rôle principale dans une équipe de football américain, durant le mois d’octobre 2011. Depuis, son équipe, les Broncos de Denver, Colorado, n’a fait que gagner, six matchs d’affilée. Pas mal pour un jeune à sa première saison comme professionnel.
Si vous connaissez un peu le football américain, cherchez son nom sur Youtube, et vous admirerez ses prouesses athlétiques, son énergie, son enthousiasme, son jeu à l’efficacité dévastatrice pour les adversaires. Il passe la balle avec puissance et précision, il a une vision de jeu remarquable, et en plus il est capable de défoncer les défenses avec sa vitesse et sa puissance. En fait, il fonce avec le ballon dans ses bras, comme on n’a jamais vu faire par d’autres champions,il y a si des images de la à la 11 008 cents à la dans son rôle de quarterback. C’est plutôt le running back qui essaie de percer les défenses avec le ballon.
Voilà pourquoi on parle désormais de Tebow manie aux USA, et la presse est unanime pour le définir comme l’athlète le plus populaire du pays.
Un autre aspect de Tim Tebow qui fait discuter, c’est qu’il veut témoigner ouvertement de sa foi chrétienne. Souvent, il fait une génuflexion discrète et élégante avant d’entrer sur le terrain de jeu, en pliant un seul genou pour ne pas rendre son geste ostentatoire. Il avait même écrit les références d’un verset de la lettre aux Hébreux sur les taches noires que chaque joueur de football a sous les yeux pour se protéger des réflexes du soleil. Lui et sa famille, protestants, sont très religieux et dédiés à l’évangélisation. Tim et le cinquième enfant; durant la grossesse, à cause de complications de santé, sa mère, Pam, a risqué de perdre son enfant, mais à la fin, Tim est né. Elle raconte cette expérience, avec Tim, dans la publicité d’une association chrétienne diffusée à la télé en 2010 durant le match phare de l’année, le superbowl.
C’est sûr, Jésus ayant affirmé que c’est à leur à amour réciproque qu’on reconnaîtra ses disciples, je préférerais qu’un témoignage chrétien dans le monde du sport vienne d’une équipe de chrétiens unis par un amour fraternel. En attendant, je trouve que Tim Tebow est très sympathique, et j’admire son courage à témoigner, mais aussi… son jeu formidable!
Il fait chaud au coeur de voir autant de jeunes réunis pour un idéal si grand. Environ 2 millions ont défié la chaleur torride et les difficultés du voyage pour vivre de journées de fraternité, d’amitié chrétienne et unité qui marqueront à jamais leur esprit.
Le pape Benoît XVI a exprimé cette unité, exhortant les jeunes à être chrétiens avec les autres et pour les autres, à contre-courant par rapport à l’individualisme ambiant de cette époque. Il l’a dit de manière lumineuse, durant la messe de clôture : « Avoir la foi, c’est s’appuyer sur la foi de tes frères, et que ta foi serve également d’appui pour celle des autres. (…) Il est fondamental de reconnaître l’importance de votre belle insertion dans les paroisses, les communautés et les mouvements… ».
Ce furent des journées de joies, espérance, d’amitié profonde entre les jeunes.
Certes, on ne peut pas ignorer le mécontentement manifesté dans les rues par des milliers d’indignés qui ont critiqué les 50 millions d’euros dépensés par l’État espagnol pour l’organisation de l’évènement, en ces temps de crise et de déficits budgétaires. Probablement, même si on apprécie l’attention à critiquer les dépenses excessives de l’État, ceux qui ont suscité ces critiques, par exemple dans les médias, n’ont pas fait correctement leurs calculs. En fait, si on considère une dépense moyenne de 400 Euros en hébergement, nourriture et transport, multiplié par 2 millions, on arrive à 800 millions d’euros de recettes pour l’économie espagnole. Une marge de bénéfice de 10 % donnerait 80 millions de profits, sans compter le retour publicitaire en images, et sans compter le fait qu’une bonne partie des jeunes prolongent leur séjour en Espagne pour y faire du tourisme.
Quoi qu’il en soit, peut-être on pourra inventer des moyens pour fraterniser davantage avec la population locale, lors de l’organisation des prochaines journées mondiales de la jeunesse, afin que tous puissent vivre une expérience de joie et de fraternité.
A propos, découvrez l’album conçu exprès pour la JMJ il est vivant, chanté dans les langues de tous les continents.
L’une des choses que j’aime faire à Noël, c’est de ratisser les sites Internet des actualités pour y trouver des perles qui reflètent tant soit peu l’amour qui est au coeur de cette fête. J’ai donc trouvé une perle originale sur le site du Huffingtonpost.com, un quotidien entièrement en ligne, qui vient de dépasser le New York Times on line pour devenir le site d’information le plus visité aux USA.
Ce site, pour Noël, a proposé à ses lecteurs de visiter un autre site qui permet d’acheter en ligne des cadeaux très utiles qui seront livrés directement à des gens qui en ont vraiment besoin. On peut ainsi acheter, pour une quinzaine d’Euros, un produit qui purifie et désinfecte l’eau pour un enfant haïtien, ou bien creuser un puits pour un enfant africain, soigner la leucémie d’un autre, lui donner un vélo pour se rendre à l’école, et ainsi de suite.
Qui plus est, chaque achat permet d’envoyer une carte de voeux électronique, qui documente le cadeau, à un destinataire au choix : on peut ainsi mettre à contribution la personne à laquelle on aurait fait le cadeau, lui disant par exemple « Tiens, au lieu de t’acheter ta 10e paire de lunettes de soleil, nous allons permettre à un enfant de boire de l’eau pure pendant un mois ».
On retrouverait ainsi la signification originelle du Père Noël. Le site fonctionne toute l’année durant, pour ceux qui voudraient y jeter un coup d’oeil.
21/12/2010 « Le jour de Noël 1886, … j’ai senti que l’amour (la charité) entrait dans mon coeur, avec le besoin de m’oublier moi-même pour faire plaisir aux autres, et depuis j’ai été heureuse ». Voilà ce qu’a écrit Sainte Thérèse de Lisieux à propos de Noël 1886. En fait, si l’on considère l’incarnation de Jésus envoyé par le Père pour prendre sur soi et racheter toute misère humaine, on comprend bien que Noël, la fête de sa naissance, soit bien la fête de l’amour de Dieu mais aussi de l’amour des hommes entre eux, bref l’amour réciproque souhaité par Jésus.
Or, la tradition du Père Noël, en anglais Santa Claus, ou Santa, vient elle aussi du Christianisme. Santa Claus est en fait abréviation de Saint Nicholas, évêque de Myre, en Grèce (actuellement en Turquie), ayant vécu au 4ème siècle, qui avait l’habitude de faire des cadeaux aux pauvres, en cachettte. Il paraît, par exemple, qu’il mettait des pièces de monnaie dans leurs chaussettes qui séchaient au soleil…
En effet, les campagnes publicitaires et marketing liées à Noël ignorent l’enfant Jésus, et misent tout sur le Père Noël. Il faut dire aussi que, Jésus étant Dieu, il est plus difficile, pour croyants et agnostiques, de l’associer à une canette de Coca Cola : pour les premiers à cause du respect, et pour tous, afin de ne pas s’aliéner les clients athées et agnostiques. Au point que le père Noël semble devenu presque l’égérie d’une certaine conception consummériste de cette fête, qui lui ôte toute signification religieuse et même fraternelle.
Eh bien, Saint Nicholas croyait à l’ enfant Jésus, au point de donner sa vie pour Jésus présent dans les pauvres qu’il secourait. S’il n’y avait pas eu Jésus, il n’ aurait pas de Santa Claus!